Les principes du management 2.0

Depuis plusieurs mois, le Club Ethik, vous propose de découvrir certaines bonnes pratiques issues d’un management inventif. Le sujet de cette semaine souligne le lien, de plus en plus fort,  entre environnement et management. Nous n’allons pas vous parler de votre empreinte carbone, mais juste de réalités managériales, de plus en plus impactées par les évolutions extérieures à l’entreprise. Ainsi, mais on s’en doutait, la manière dont nous gérons (ou nous sommes gérés par…) les outils technologiques est un des facteurs poussant à l’évolution de nos modes de fonctionnement.

Et c’est là que nous voyons émerger le management 2.0, (peut-être même 3.0 !) grâce aux nouvelles technologies, lesquelles ont envahi nos habitudes de travail et nos pratiques managériales. N’êtes-vous pas vous-même victime d’une surconsommation d’emails ou accros aux fichiers partagés sur le Cloud ?

Hackers

Rassurez-vous ! Non seulement il ne s’agit pas de pathologies graves, mais ces pratiques collaboratives ont même été modélisées dans ce nouveau concept : Le management 2.0.

 

Pendant 7 mois, Jonathan Opp et Chris Grams, tous les deux associés de NewKind, ont suivi une équipe de volontaires constituée de hackers (in french : Pirates informatiques) et en ont retiré des « pratiques 2.0 », qui vous rappelleront certainement des choses essentielles ! :

1-      L’ouverture : Volonté de partager l’information et de rendre le business ouvert.

2-      La communauté : Capacité des salariés à partager l’information dans le but de s’organiser et de s’engager.

3-      La méritocratie : Favoriser un environnement où les personnes sont appréciées sur la qualité de leurs idées et de leurs contributions et non pas sur l’âge, le sexe ou la position hiérarchique.

4-      L’activisme : Agir au niveau des désirs individuels du salarié afin d’accroître ses performances, de générer son engagement et de faire exprimer ses idées.

5-      La collaboration : Accentuer la dynamique de groupe, diviser les tâches afin de faire émerger les forces individuelles.

6-      Le sens : Donner du sens à ce que l’individu produit,  fort levier de motivation.

7-      L’autonomie : Liberté d’agir de son plein gré et de prendre des décisions sans influence ou approbation d’un niveau hiérarchique plus élevé.

8-      Le jeu du hasard : Apparition d’évènements par chance, qui  joue depuis toujours  un rôle fondamental dans l’innovation. Le web est sans doute le plus gros générateur de « chances » grâce à la quantité des « connecteurs » et des médias sociaux.

9-      La décentralisation : Permet une couverture plus large des activités et des décisions.

10-   L’expérimentation : facilitée par un environnement où les idées peuvent être testées rapidement et améliorées continuellement.

11-   La vitesse : Vitesse de changement sans précèdent et une prise d’information immédiate.

12-   La confiance : Prendre en considération que chacun agit avec foi,  a un effet de réciprocité au travail.

 

Et oui, ces principes ne sont pas tous révolutionnaires, et se rapprochent, pour beaucoup, des principes liés à un mode de fonctionnement plus horizontal. La structure hiérarchique étant moins importante, les échelons se réduisent.
La prépondérance des principes 2.0 en entreprise contribuent à faire basculer la pyramide pour laisser la place à une organisation plus « communautaire ».

Ainsi, favoriser les relations interpersonnelles, mettre en place une communication transparente et abolir le formalisme sont les principes des entreprises innovantes qui utilisent et conçoivent le 2.0.  Mais finalement, ne sommes-nous pas devant un modèle utilisable par toutes les entreprises ?
Et si vous essayiez dans la vôtre ?

© 2015 ClubEthik Tous droits réservés
Mentions légales