To be or not to be…a good manager ?

 

Bonjour,

Dans cette vidéo, Gary Oldman nous convainc qu’il ne suffit pas d’être célèbre pour être acteur ! Fâché contre les basketteurs qui jouent les acteurs (on a du rater le dernier film de Michael Jordan !), il nous explique que savoir jouer la comédie (ou performer – mot retenu pour cette vidéo) demande du temps et de la pratique.

 

 

 

Donc, forcément, nous sommes tentés de faire le parallèle avec le métier de manager, que l’on voit confronté à 3 croyances tenaces :

 

Les bons experts font les bons managers
Dans de nombreuses organisations, on choisit les managers sur la base de leur compétence technique dans un domaine (mais aussi parce que c’est souvent la seule évolution de carrière possible !). Mais une expertise dans un domaine spécifique suffit-elle pour réussir dans un métier totalement différent : celui de manager ? Hé non ! Il n’est pas rare de voir les organisations perdre ainsi de bons experts pour gagner de mauvais managers.

 

Les bons diplômes font les bons managers
Pour d’autres, un bon diplôme et une tête bien faite sont suffisants pour parachuter quelqu’un dans une fonction d’encadrement. C’est le début d’une imposture dans laquelle le manager en question, ses collaborateurs et l’organisation toute entière, sont à la fois complices… et victimes. Dans ce cas, il y a confusion entre certaines compétences (habileté à traiter les dossiers, qualités de rédaction, culture générale ou académique…) et la capacité à manager.

 

Le bon management est inné !
La compétence de manager est encore perçue comme une qualité innée. D’un côté, cette croyance incite les managers à fonctionner « au bon sens » (du moins, le leur) et à ne pas se rendre compte de leurs erreurs d’appréciation. De l’autre, elle empêche ceux, qui ne pensent pas être des «leaders nés», de se poser les questions qui pourraient les faire progresser.

 

Nous rejoignons donc Gary Oldman : le métier de manager (ou d’acteur, ou de basketteur), ça s’apprend !

Bien-sûr, chacun peut disposer de certaines qualités très utiles pour manager. Par exemple, une aisance pour communiquer, des qualités d’empathie, une certaine autorité naturelle, la facilité à voir les choses de manière objective… Mais jusqu’à preuve du contraire, personne n’a identifié un ‘gène management’, ni un programme miracle qui ferait sortir de l’école une promotion complète de parfaits managers !

Développer ses compétences de manager demande des efforts et de l’assiduité pour mettre en œuvre de bonnes pratiques, accueillir les feedbacks, prendre du recul sur ses modes de fonctionnement et les améliorer. Le tout, avec patience, modestie… mais aussi satisfaction !

 

Finalement, tout est à apprendre : jouer la comédie, jouer au basket… mais la bonne nouvelle, c’est que tout s’apprend !

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