Une recette pour vaincre ses peurs ?

Bonjour à tous,

Ce vendredi, nous revenons sur une des notions que Robert Greene aborde largement dans son livre « La 50e Loi » : la peur.

Et le sujet a toute son importance pour  les entreprises, car aujourd’hui, la peur semble gagner du terrain. En effet, selon une étude publiée sur le site Meteojob, deux français sur trois ont peur le matin en allant au travail. Peur de quoi ? De la pression hiérarchique (27%), d’arriver en retard (25%), de la charge de travail (21%) ou de faire une erreur (19%).

Quelles qu’en soient les raisons, ce climat de crainte constitue une perte d’énergie énorme : manque d’enthousiasme, d’esprit d’initiative, frein à la prise de risque, à la créativité, à l’esprit d’entreprise. La peur est un inhibiteur puissant, tant pour la vie personnelle que pour la performance des organisations.

Alors comment se débarrasser de la peur ? … Mister Ramesh,  ‘philosophe d’épicerie’,  a son idée sur la question…

 

 

Alors, comment vaincre la peur ? Comment appliquer le précepte ‘pour sortir de quelque chose il faut d’abord y entrer’ ?

Robert Greene a beaucoup insisté sur le rôle pédagogique essentiel de l’échec et sur l’importance de surmonter ses peurs. Les individus qui ont fait l’Histoire, comme Henri Ford, Léonard de Vinci, Napoléon, Steve Jobs… ont surmonté leur peur, ont échoué et appris de leurs erreurs avant de réaliser ce pourquoi nous les connaissons. Leur exemple montre l’importance de se confronter au réel, d’expérimenter par soi-même ou d’affronter (positivement) les feedbacks négatifs. Car au final, fuir l’échec et avoir peur d’échouer sont les plus sûrs moyens de se prémunir… contre le succès !

Pour combattre à grande échelle les peurs en tout genre dans les entreprises, le rôle des managers est essentiel.  En effet, charge à eux de créer un environnement où les difficultés sont vécues comme des moyens pour progresser, où la communications et le feedbacks sont fluides et bienveillants. Charge à eux de se concentrer sur l’amélioration continue au lieu de stigmatiser les erreurs, de regarder les opportunités plutôt que de ressasser les risques et les difficultés.

C’est un rôle difficile, car toutes les organisations ne le facilitent pas ! Cela implique une réelle volonté de ‘choisir son attitude’ pour le manager.

 

                                               « C’est à cause de la crainte de la peur que le monde vit dans la trouille » – Francis Blanche

Excellent week-end !

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