Fêter, célébrer, être plus fort pour relever les défis

Bonjour à tous,

La semaine qui s’achève est l’une des plus pénibles que nous ayons vécue en tant que communauté. L’émotion, qui perdure en chacun d’entre nous, amène ainsi à réfléchir aux vraies questions de la vie, à s’interroger sur les comportements à adopter, sur les choses essentielles…

Aussi, après la sidération, et pour combattre le traumatisme, nous voulions trouver une symbolique qui nous redonne confiance, espoir et force, en tant qu’individus et en tant qu’équipes, membres de la « communauté des Hommes ».

C’est Jonah Lomu qui nous a donné notre sujet.

Joueur des mythiques All Blacks, considéré comme la première star internationale du rugby, ‘baraque’ de 1,95 mètre et de 119 kg, il courrait le 100 mètres en 11 secondes, révolutionnant le poste d’ailier.
On le surnommait «l’autobus ».
D’ailleurs, il repassait toujours 2 fois…
Mais il nous a quitté,soudainement, mercredi.

Alors, parce que nous aussi, nous voulons relever la tête, garder notre optimisme, croire en notre avenir et reprendre des forces , nous avons choisi de vous parler du Haka, rendu célèbre par ces fameux All Blacks.

En effet, depuis la première coupe du monde de rugby, en 1987, l’équipe Néo-Zélandaise, en tenue noire, l’interprète de façon systématique, avant chaque rencontre, pour impressionner ses adversaires.

Le Haka est une danse rituelle, chantée, des tribus insulaires du Pacific Sud. Coutume ancestrale, elle est l’expression de la passion, de la vigueur et de l’identité d’un peuple.

Le Haka est interprété à l’occasion de cérémonies, de fêtes de bienvenue, ou avant de partir à la guerre.

Il y a deux mois, à Londres, durant la dernière coupe du monde de Rugby, Jonah Lomu participait à un Haka devant le Ngati Ranana, club des Maoris de la capitale anglaise.
Tout le staff et les amis du club (y compris des femmes qui sont habituellement partie prenante dans la coutume), soient 70 personnes, interprétaient ce haka, symbolique, avant le match d’ouverture Angleterre-Fidji.

Dans un Haka, on tape des pieds, on tire la langue, on frappe ses cuisses… : on manifeste tout à la fois sa force, son enthousiasme, sa détermination.
C’est un moment festif et combatif,  joyeux et sérieux, futile et symbolique, c’est un hymne à la vie.

Dans sa richesse symbolique, le Haka ne manque pas de nous étonner : étymologiquement, Haka signifie « faire » en maori.
Une vraie incitation à ne pas laisser tomber, à prendre des initiatives, à ne pas laisser les autres décider pour nous.

Et, au-delà du chant guerrier qui nous stimule, c’est aussi un encouragement à davantage fêter les bons moments, les petites victoires, les ‘centimètres’ gagnés dans la progression de son équipe, à développer sa dynamique d’équipe.

Alors célébrez, fêtez les succès, soyez prêts à relever de nouveaux challenges, communiquez votre enthousiasme, montrez l’exemple, soyez audacieux, courageux, embarquez votre équipe vers une ambition commune.
Soyez optimiste, porteur d’espoir et de sens.

En tant que manager, vous avez ce devoir.

Portez-vous bien.