L’échec, premier pas vers le succès

Bonjour à tous,
Aujourd’hui, le Club Ethik a décidé d’affronter le temps maussade avec un thème d’actualité : l’échec !
En effet, ce sujet -que nous traitons toujours avec optimisme et espoir- s’est illustré cette semaine par la sortie d’un nouveau décret qui ne stigmatise plus l’échec des entrepreneurs !
Pour mémoire, l’exception française consistait à ficher les entrepreneurs ayant échoué dans un fichier : le fameux 040.
Sa fermeture définitive va permettre de libérer les quelques 144.000 patrons concernés par un dépôt de bilan au cours des trois dernières années et, dans le même temps, de revaloriser le courage que demande la création d’entreprise.
A l’image d’Obélix ne pouvant regarder Falbala sans rougir, cette stigmatisation administrative freinait entrepreneurs et banques face aux nouveaux projets. Comme les nappes blanches de nos grands restaurants, la France aime les parcours sans faux plis !
Caractéristique d’une peur de l’échec ancrée dans certaines croyances ancestrales….nos sociétés pensent de manière binaire : vie et mort, blanc et noir, succès et échec.
Cette croyance collective génère de l’angoisse et freine l’esprit d’initiative.
En management, ce risque est particulièrement pris au sérieux par les équipes qui expérimentent le changement et l’innovation au quotidien. En effet, un individu ne peut pas innover s’il a peur d’échouer !
De nombreuses ‘success stories’ englobent cette dualité échec/succès. L’échec fait partie intégrante du cercle vertueux de la croissance. D’après Einstein : « Celui qui n’a jamais fait d’erreur n’a jamais rien essayé de nouveau ».
Pour celui qui a peur de l’échec, changer sa façon de penser nécessite de prendre du recul et d’être soutenu par ses collègues et managers. Confiance en soi, recadrages bienveillants, valorisation de l’initiative sont des éléments structurants du succès.
Revenons à l’attitude des collaborateurs : être enthousiaste, ne pas avoir peur de l’échec et favoriser l’esprit d’initiative sont les comportements à développer grâce à un management d’équipe motivant.
Dites à vos équipes qu’elles peuvent échouer ! Si, les règles sont claires, cela ne générera pas une série d’erreurs catastrophiques. Accepter d’échouer ou de ne pas faire les choses parfaitement permet, au contraire, d’oser, d’apprendre, et de s’améliorer.
Accepter l’échec, c’est avant tout ouvrir la porte du succès ! Selon Nicolas Bordas, il s’agit même d’une condition du succès.
Au final, cela influence notre prise de décision et notre capacité à changer : oser le changement c’est aussi oser l’échec !